Pourquoi chercher ailleurs notre ange et sa lumière
Quand la nuit nous étreint de son nimbe sacré ?
Il règne à nos côtés une douceur plénière
Où les champs de l'éther épousent le nacré...
Lors un souffle d'amour traverse nos poitrines
Sur des flots de bonheur aux reflets de satin ;
Nos rêves, nos élans ne sont que mains divines
Qui subliment l'attrait de l'arche célestin.
Vous le reconnaîtrez sur les ailes des heures,
Car il n’est point offert tel un vain ornement,
Mais pour magnifier les célestes demeures
Où brille de ses feux la nuit au firmament.
Il sera près de vous si votre âme s’éveille !
Sur la route un matin ou dans l’ambre du soir,
Les sons, les douces voix chères à votre oreille
Ouvriront à jamais les portes de l’espoir.
Poème de Jacqueline Peytavi