19 juillet 2013
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Je caresse parfois un bel et tendre espoir :
Délaisser mes tourments, revivre ma jeunesse ;
Emprunter ce chemin dénué de sagesse
Où mon cœur se consume au feu de te revoir.
Amour, si j’accourais dans la brise d'un soir,
Rien ne saurait troubler la sublime promesse
De me donner à toi - doux instant de faiblesse -
Sous les ors du couchant embrasant ton miroir.
Ô, Toi ! Berceau d'azur où sommeille la vague ;
Nous serions enlacés, sertis comme une bague,
Sur les moires d’argent aux contours onduleux
S'ouvrent déjà mes bras qu’un sable fin constelle,
Dans les franges d’écume aux reflets velouteux
La mer drape mon corps de sa noble dentelle.