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MA COMMUNAUTE

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 09:18

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Nos vingt ans peuvent-ils disparaître aussi vite,  

Alors que notre amour sans cesse, nous poursuit ? 

Qui  vient nous raconter, de façon explicite,

Que de chacun, parfois, la vieillesse est le fruit ?

 

Nul besoin de discours pour de telles sornettes !

Le printemps n’aurait-il plus ses gerbes de fleurs ?  

Nos bois seraient muets, le muguet sans clochettes

Et le chant du ruisseau n’émettrait que des pleurs.

 

Regarde, l’horizon vient se nimber de rose !

Parmi nos  cheveux blancs et sur nos fronts ridés

Le soleil nous sourit quand l’aurore transpose

Nos complaintes d’hivers en romances d’étés.

 

Mon être, ô blond Phébus dérobait tes lumières,

Embrasant mon iris du vif reflet des cieux,

Quand ton regard, semblable aux rives prisonnières,

 Soulignait, sous tes cils, la splendeur de tes yeux.

 

L’onde du ruisselet nous contait ses rivages

Où frémissent, vivants, les traces du passé ;

 L’océan azuré dépose sur les plages      

Le souvenir d’un pas qu’on pensait effacé.

 

Qu’importe tous ces jours si de notre rencontre

Soit né tout le bonheur que nous avons vécu !  

Et si l’aube s’enfuit au tic-tac de la montre,

Il nous reste un soleil au zénith invaincu.


Poème de Candide Agnèse

 

 



 

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