Là, juste devant moi, tout près de la clairière,
J’aperçois une nymphe au tableau si touchant
Que mon cœur attendri par sa beauté plénière
Estompe en un instant, les ambres du couchant.
Malgré l'obscurité je distingue ses lèvres,
Dont l’esquisse traduit les songes gracieux,
La lune offre à sa peau de doux reflets d’orfèvres,
Enlace ses cheveux d’un satin merveilleux.
Se dévoilent alors, tant de regrets profonds
Aux abysses des jours qu’elle a dû supporter,
De tristes souvenirs émanent du tréfonds
Dont les fêlures sont trop lourdes à porter.
Son regard tristement, se brouilla d’une larme
Puis elle me fixa, sans un mot, sans un bruit ;
J’avais le cœur battant, une douleur à l’âme
Et soudain l’ombre noire entrelaça la nuit….