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MA COMMUNAUTE

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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 22:37

    Une explication totalement légendaire avance que cette traditon trouve son origine en France, en 1564. Jusqu'alors, l'année commençait le 1er avril mais le roi de France, Charles IX, décida par l'édit de Roussillon, que l'année débuterait désormais, le 1er janvier (marque de rallongement des journées) et non, fin mars (arrivée du printemps). Mais en fait, l'année civile n'a jamais débuté un 1er avril.

    Les étrennes furent ainsi décalées, mais l'usage persista de petits cadeaux au premier avril ; tout d'abord cadeaux pour rire, puis plaisanteries et attrapes. Mystifications, fausses convocations, missions farceuses, tout est bon ce jour-là pour piéger l'ami ou le quidam : « Poisson d'avril !» C'est ainsi que l'on a longtemps envoyé les moins dégourdis chercher la clé des champs de manoeuvres, la corde à virer le vent, un bâton à un seul bout, du baume d'acier ou tout simplement un poisson, avril étant la période de frai pendant laquelle la pêche était interdite, alors que le soleil quitte justement ce mois-ci, le signe des poissons.

     Si l'origine exacte de l'utilisation des poissons reste obscure (peut-être l'ichthus chrétien), la légende veut que plusieurs de ses sujets se rebiffèrent à l'idée que l'on chamboulât le calendrier, et ils continuèrent à célébrer les environs du 1er avril. Pour se moquer gentiment, des congénères profitèrent de l'occasion pour leur remettre de faux cadeaux et leur jouer des tours pendables. Ainsi naquit le poisson d'avril.

     Cette coutume de faire des plaisanteries s'est répandue dans de nombreux pays, bien que le poisson ne soit toujours pas exporté en même temps. Cependant, les conjonctures demeurent : soit on désirait marquer la sortie du signe zodiacal des poissons, ou bien voulait-on prolonger la période du carême durant laquelle il n'était pas autorisé de manger du poisson, ou bien, voulait-on confondre le benêt en lui offrant un poisson à une époque de l'année, celle du frai, où la pêche était interdite.

     En France, au début du XXe siècle, on échangeait de jolies cartes postales ornées d'un poisson et richement décorées. L'on s'écrivait, en l'occasion, des messages chaleureux chargés de voeux.

     Une autre version venue d'Angleterre remonterait à l'an 1756. Selon l'écrivain Thomas Raw, le début de l'année avait été fixé au 25 mars, ce jour étant celui de l'Annonciation de Jésus Christ. Cette solennité donnait lieu à des réjouissances qui se prolongeaient durant une semaine, soit, jusqu'au 1er avril, point d'orgue des festivités. Or, l'un des plus grands moyens que choisissaient les gens du peuple pour témoigner leur gaieté, était de se moquer les uns des autres, comme on le voit les jours de Carnaval. De là, s'est installée la coutume des mystifications du 1er avril.

     Une autre hypothèse : les farces et plaisanteries du 1er avril ne seraient qu'une lointaine survivance de la passion du Christ, quand celui-ci fut renvoyé d'un tribunal à l'autre, d'Hérode à Pilate, de Caïphe à Anne dans les premiers jours d'avril.... Au fil des siècles, l'altération linguistique du mot " passion " aurait transformé ce mot en " poisson ".

     Enfin cette coutume pourrait être simplement liée à la fermeture de la pêche, généralisée en France au 1er avril depuis des siècles, à cause du frai. Pour taquiner les pêcheurs en eau douce privés de poissons, on leur envoyait des harengs...

 

     Que votre imagination soit féconde !!!

"JOYEUSES PLAISANTERIES A TOUS"

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