D'ici et d'ailleurs

MA COMMUNAUTE

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 13:57

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Quand le brûlant soleil vers le couchant décline

Entraînant avec lui ses beaux nuages d’or

Une douce rêverie, tendre, câline

Vient me saisir, quand tout s’éteint, et que tout dort. 


Quand tout semble mourir, quand tout paraît fini

Que l’éternelle nuit a déroulé ses voiles

Un songe troublant monte de l’infini

Comme nos tendres regards vers les étoiles. 


Oh ! Je te revois, et il me semble encor

Que dans l’ombre ton être se dessine

Les gracieux contours de ton chaste corps

Dans ma chambrette, tu es là, je te devine. 


Tu es avec moi dans ma triste solitude,

Souriante devant mes yeux et dans mon cœur,

L’ivresse agrandit ma béatitude

Ton image, c’est tout mon immense bonheur. 


Oh ! Je voudrais saisir, m’emparer de cet être

Le couvrir, l’inonder de tous mes baisers fous

Lui dire, lui crier que sans lui peut être,

Jamais je n’aurais pu me charmer d’instants si doux.

 
Oh ! Si j’avais pu caresser ton visage

Prendre un baiser sur ta lèvre qui souriait

Enserrer tes seins qui sous l’étroit corsage

Battaient follement presque à le déchirer.


Tu étais là, toute belle, toute charmante

Avec tes grands yeux bleus aux reflets si purs

Tu étais avec moi et nos âmes tremblantes

S’enlaçaient tendrement dans le soir obscur.

 
Ce rêve a disparu dans les brumes du jour

Emportant la vision de ta chère beauté,

Puis laisse mon cœur empli d’ivresse et d’amour

Avec la poudre d’or qu’un songe m’a jeté.





Candide Agnèse

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