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La nuit étreint le jour dans ses bras de satin,
Vers des ombrages flous où dansent les mirages
Il volute, discret, sur de lointains rivages :
L’Amour suit son destin.
Il sublime, courtois, le nouvel avenir
Beau messager du ciel, ô magique prestance !
L’aède de son luth voit fleurir la romance :
Le Temps du devenir.
Aux sommets des tourments, décline le soleil !
Les âmes baigneront dans la moiteur des larmes,
Vers l’océan chagrin où se noient les alarmes :
Le Doute nul pareil.
Quand la flamme s’éteint, disparaît le décor !
Si l’amer désespoir ne peut que redescendre
De l’amour consumé naît la plus belle cendre :
Le Souvenir encor.
Le givre sur les fleurs ne se retire plus !
Les frimas de la nuit implorent la présence
Et se glissent blessés au vallon de l’absence :
Regrets …le cœur perclus !
Le miroir se ternit ! Est-ce l’envers ? L’endroit ?
La lumière azurée indûment s’étiole...
Mais sur les voiles noirs, brille la luciole :
L’espoir reprend son droit.