3 avril 2007
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ETERNELLES AMOURS Les genêts embaumés nous ouvrirent la porte, De leurs rameaux fleuris ils nous ont captivés Unissant cet amour qui depuis se conforte Aux languides plaisirs sans cesse ravivés. Que seraient donc nos jours sans tendresse profonde, Un aride désert éparpillant ses grains En tourbillons cruels envahissant le monde Vers des sables perdus aux dunes des chagrins ? Ô toi, mon oasis ! abreuvoir de mon âme Qui conserves, captifs, l'opale de tes yeux, La douceur des baisers qui, dans l'onde, se pâme En friselis d'azur scintillent dans les cieux. Depuis longtemps, tous deux, nous rêvons dans un conte La lampe d'Aladin n'est qu'un pâle bougeoir Et si l'aube s'enfuit, ignorons ce décompte Qui voudrait nous couvrir de son triste éteignoir. Ô ma sublime épouse, ô toi seule que j'aime ! Nous revivons, ravis, encore ce beau jour Qui nous plongea, sans fin, vers l'extase suprême Sous les soleils d'avril où naquit notre amour. Poème de Candide Agnèse |
Candide Agnèse
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