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LA SAINT VALENTIN
Comme un écho,
Comme un appel venu du grand large,
Comme le ressac incessant de la vague,
Comme un cri,
L’amour déferle sur la page.
Inlassablement,
Dès que le soir étend son voile sombre,
L’onde qui nous porte se retire dans l’ombre.
Parce que chaque minute, chaque seconde
est un supplice sans toi,
Que chaque jour que je survole
est un souvenir de toi,
Ô temps ! Fais renaître ce matin-là, quand,
Bonheur suprême, nous nous jetions dans les bras.
Sous un voile d’embruns balayés par le vent,
Je sens sur ma bouche vibrer ton souffle, ta voix,
Dans ta coupe je bois jusqu’à l’ivresse,
Et sur tes lèvres, savoure le plus doux des nectars.
Instant magique
Où amour rythme avec toujours.
Mon être avide de sensations
Découvre ses tendres frissons
Quand sous la douce chaleur de tes lèvres,
Je sens sourdre au fond de mon être,
La délicieuse sève de l’émoi.
Si aujourd’hui, mon regard étincelle,
C’est parce qu’une larme va naître.
Que ne suis-je Camille et toi Rodin ?
Quand, façonné par tes mains,
Tu figerais pour l’éternité,
Notre plus tendre baiser.
(Texte de J.Peytavi)
