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Parce que les mots seront un éternel toujours,
Parce que la poésie est souvent le reflet de l'amour,
Parce que dans chaque souffrance un appel demeure,
Parce que c'est toi, mon poète qui pleure,
Je suis là !
Dès septembre d'une paix nouvelle, les ors s' échangèrent..
Cinq mois, et tu repartais déjà pour une autre guerre.
Embarqué dans les sombres cales d'un lugubre cargo,
Tu servais une fois de plus, ton pays, ton drapeau.
Tu partis, là-bas !
La Tunisie n'était qu'un fichtre amas de pierres
Où un éventuel retour ne s'espérait qu'en prières.
Les armes t'avaient contraint à fuir tes épousailles
Et tu ne vivais plus, ne songeant qu'aux retrouvailles.
"Elle" était restée, là-bas !
Chaque jour les perles de chagrin inondaient ton coeur.
Ces lettres orphelines de baisers, pleines de rancoeur,
Tu les envoyais à celle dont tu rêvais dans la maisonnette :
Violette, ton épouse, ta vie, ta douce bergeronnette,
Près de toi, là !
Si je taquine parfois la plume des poètes,
Il en est un grand, un pur, un esthète,
Et j'en suis bien aise,
C'est Candide Agnèse.
Mon ami, tu es là !
Poésie libérée de J.Peytavi