4 mai 2007
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Je voudrais, un instant, retrouver du passé Le printemps merveilleux au vert tableau champêtre, Ce chemin du Bonheur que nous avions tracé. Du lointain horizon, je le vois apparaître Tout près du tapis bleu des lavandes en fleurs, Son arôme de miel encore me pénètre. Auprès du ruisselet, les gais merles siffleurs Mêlaient aux perles d’eau leurs gammes chromatiques, Sous les grands pins d’Alep qui s’emperlaient de pleurs. Les genêts se couvraient de teintes aurifiques, Prodiguant leurs parfums, ils imprégnaient nos corps, Parmi les liserons aux vrilles élastiques. Nous avons partagé, les diamants, les ors Symboles d’un amour à nul autre pareil, Et, nos tendres baisers sublimaient leurs trésors ! Les rêves du passé s’entourent de vermeil Quand, sur les champs de blés, dès la moisson première Le cœur de tes quinze ans s’embrasait de soleil ! Ô ! Toi ma tendre épouse, éternelle lumière ! (Terza-rima) |
Poème de Candide Agnèse *** |
Candide Agnèse
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Candide Agnèse