....A mon amour de papillon
La brume étend sur nous un voile de tristesse.
Notre cœur s’assombrit enlisant nos efforts,
De grands nuages noirs détrônent la promesse
Aux sentiments ténus que nous voulions si forts.
Les heureux lendemains sombrent par maladresse
Mais la vague les mène au loin vers d’autres ports,
L’affliction se perd, telle une pécheresse
Dont l’immense océan dissiperait les torts.
Combien de souvenirs libèrent leur complainte !
Parmi les rêves bleus, s’intronise la crainte
D’appauvrir ces trésors par nos regards voilés.
Un souffle d’espérance exilera nos peines
Près d’un ciel indulgent aux couleurs plus sereines
Qui récolte l’oubli dans ses champs étoilés.
Sonnet de Jacqueline Peytavi