... A mon époux
Dans l’immense désert je boirais ton sourire
A la source divine où s’abreuvent tes yeux,
M’enivrant aux douceurs de tes baisers soyeux,
Si tendres sur ma peau… je ne puis les décrire.
Aux franges de l’hiver l’ultime chant expire
Mais je bénis souvent le hasard et les cieux,
D’avoir séduit mon cœur, esclave audacieux,
Pour que perdure en moi l’amour et son empire.
Le flot des souvenirs sublime la promesse
Et j’implore en secret, les muses, l’éternel
De pérennes serments au verbe solennel.
Quand l’insondable nuit essaime la jeunesse,
Les moires du couchant versent l’or sur nos ans
Tel l’ambre flavescent des nobles océans.
Je t'aime !
Sonnet de Jacqueline Peytavi