
Sur la patine sombre en fluctueuses ondes,
Les paupières du ciel veillent sur nos cités
Quand l’épaisse moiteur des brumes vagabondes
Unissent tendrement les deux immensités.
Soudain, empanaché dans un croissant d’ivoire,
Un ange m’apparaît, ô divine splendeur !
Sa robe de cristal estompe l’ambre noire
Qui revêt aussitôt son écrin de douceur.
Mon devenir se tend vers l’anse illuminée,
Dont l’éclat embellit les nobles sentiments ;
Il cisèle d’espoir l’or de ma destinée
Sous la voûte du ciel où naissent les serments.
J’implore du regard une ultime prière
Hélas, l’ombre s’enfuit auprès du clair matin ;
Il affleure mon cœur de sa frêle lumière
Et Séléné s’endort dans les draps de satin.Poème de Candide et Jyckie

NB : Candide et moi, avons trempé nos rimes dans une même encre, pour vous offrir ce merveilleux "Clair de lune". Que la lecture de ce poème classique vous soit aussi douce que votre amitié sur nos deux coeurs !
Toutefois, je serai absente du net durant une période, indéterminée à ce jour. Vos commentaires seront les bienvenus et agiront tel un baume sur mon coeur. Je vous remercie de votre sincère amitié, espérant vous revenir au plus tôt.
