Vous venez de franchir le seuil de mon petit boudoir Au hasard des pages vous voyagerez au rythme des envolées dont je suis l'auteur et que seuls des sentiments sincères ont inspirées. Vous trouverez mes derniers écrits, en haut, à gauche de cette même...
"Oui, mais l'Art de l'être n'appartient qu'aux Grands...". J.P À Candide AGNÈSE Ta muse, cher Candide, est toujours complaisante Et il me plaît d'ouïr le tempo de tes vers. Leurs sons énamourés – musique bienfaisante – Résonnent alentour dans leurs thèmes...
MARTIGUES Un friselis léger couvre l'étang de Berre. Le crépuscule éteint la lumière du jour ; Les berges, lentement, s'éclairent à leur tour Préparant la veillée autour d'un réverbère. L'automne est arrivé et la feuille sans sève A teinté le décor des...
VENISE PROVENÇALE Martigues, Ô Martigues ! Que ne t’ai-je regardé plus souvent pointer de tes trois doigts les flots bleus qui te fendent, te défendent et nous tendent les bras ? C’est sur ton plan d’eau tranquille, où se reflètent les plats-bords des...
....Exogène de son pays natal, l'Italie, le poète Candide Agnèse, a su trouver un exutoire dans le ruissellement des mots, gardant au tréfonds de son âme ce que la vie lui a donné de plus noble : l'amour et le partage. Pourtant, d'aucuns ne pourront nier...
Premier Baiser O ciel ! Qu'il était doux notre premier baiser Cueilli parmi les fleurs sur un tapis de mousse Au bord du gai ruisseau, dont le flot éclabousse Cette soif d'un amour qu'il ne put apaiser. Depuis ce tendre jour, le ciel, ému, rougit, Colorant...
Il est des mois d'avril Il est des mois d’avril émerveillés de rose Où s’entrouvrent, soyeux, les bourgeons renaissants Quand un riant soleil, subtilement dépose Dans l’amphore des jours nos cœurs d’adolescents. Alors que la rosée, en perles, l’herbe...
ETERNELLES AMOURS Les genêts embaumés nous ouvrirent la porte, De leurs rameaux fleuris ils nous ont captivés Unissant cet amour qui depuis se conforte Aux languides plaisirs sans cesse ravivés. Que seraient donc nos jours sans tendresse profonde, Un...
INACCESSIBLE RÊVE Qu’il serait merveilleux, dans le ciel qui s’effrange, D’effacer de nos fronts les ridules des ans, D’entrouvrir aux printemps Les jardins du bonheur Où se mêlaient, jadis, les rires et les fleurs. Si nous pouvions glaner de notre adolescence,...
Cliquer sur l'image ci-dessus pour visualiser le poème en diaporama La nuit étreint le jour dans ses bras de satin, Vers des ombrages flous où dansent les mirages Il volute, discret, sur de lointains rivages : L’Amour suit son destin. Il sublime, courtois,...
Au jardin de nos cœurs, s’alanguissent les roses ; Le pinson qui chantait vers l’horizon vermeil, Recherche l’autrefois entre les fleurs mi-closes Où nous allions, tous deux, étreindre le soleil. Le miroir de la source où buvait la colombe Reflète, insouciant,...
En ce bel automne, tout n’est alentour que palette écologique et myriade de tons en demi-teintes, affriolant l’âme du poète spectateur. Je me laisse lentement gagner par cette vision automnale lorsque soudain, une silhouette familière interrompt cette...
...Je l’observe, l’analyse et la provoque parfois, cette malicieuse personne qui, accoudée derrière les persiennes à claies me sollicite et voudrait tourmenter mon esprit à l’infini. Elle est élégante, certes, dans son bel apparat de fêtes, sa robe incarnat...
Un petit être s’agite dans son berceau à bascule amoureusement sculpté dans le bois. Deux adultes passionnés balancent au rythme de leur cœur, ce cadeau de Cupidon. La petite fille ne distingue pas vraiment ces deux visages, mais elle sait déjà qu’elle...
J'ai tenu pour un trop court instant, j'en conviens, la position d'animatrice d'écriture dans le cadre du "Salon des jeunes de Martigues", et ce, au sein de l'Association de l'Amphore. Je n'oublierai jamais ces moments-là... Le salon des jeunes va bientôt...
Le jour décline doucement, le ciel déroule son tapis de velours nuit sombre et une multitude d’étoiles scintille comme des onces de bonheur. La nuit enveloppera bientôt de son manteau obscur les êtres sensibles, les pessimistes, les malades et les déprimés....
Mon regard s’est posé sur la rive profonde Unissant la douceur aux arpèges du soir, Où d’immenses soupirs libèrent leur espoir En un tendre concert sous la voûte du monde. Quand l’orchestre de nuit entonne la romance Aux abords du chemin qui serpente...
Si l’âpre souvenir encourage les armes, Blessant notre destin du glaive au fin tranchant, Il s’érige, malsain, ironique et méchant Sur le radeau fragile où s’exilent nos larmes. D’étranges cumulus assombrissent le rêve, Versent les mornes pleurs dans...
D’intenses reflets d’or embrasent les adrets Sous le tulle infini d’une lueur lointaine, De longs rubans cuivrés s’étirent vers la plaine Où les fils du couchant raniment les guérets. Ô, céleste décor, suprême chapiteau Drapant de ses bontés le soleil...
L’oléastre aux fruits d’or s’épand sur nos collines Des jardins de la ville aux sentes du maquis Sous l’éclatant soleil, gloire de nos acquis, Dont le cartel s’émeut d’un tremblé d’aubépines. Ses rameaux argentés inondent la garrigue D’un aplat de douceur...
Les affres du destin inondent la mémoire De nos jours affligés par les sombres matins Que le présent détient tel un triste grimoire Dans la grotte féconde où s’ancrent les chagrins. Doit-on pour apaiser nos mornes inquiétudes Arracher les feuillets du...
En Provence, c'est déjà le printemps ! L’aube aux reflets de perle et d’azur couronné Habille de vernal les premières jonquilles Où les clochettes d’or tintant sous les charmilles Invitent des lézards au torse ballonné. La nature s’éveille au chant de...
Candide nous a quittés ! Un grand poète, mon ami, co-auteur du site ! Vous découvrirez ou revisiterez ses poèmes coulés d'une encre souveraine en cliquant sur le lien suivant, ICI JYCKIE. Parce que les mots seront un éternel toujours, Parce que la poésie...
Indicible présence à l’ombre riveraine Embellissant le ciel de l’aède rêveur Dont la plume s’épand d’une encre souveraine En modestes quatrains sur la page en douceur. Elle anime d’espoir les âmes sibyllines Par les reflets d’argent qui brodent ses cheveux...
"On ne copie que les meilleurs"... Bien mince consolation !!! Mais quand c'est une amie poète qui en use sous de faux semblants de s'en révolter C'est le comble !!! Je l'aimais tant !!! Tristesse Les phalènes en *vol... butinent sur nos pages Et brillent...