Comme un écho,
Comme un appel venu du grand large,
Comme le ressac incessant de la vague,
Comme un cri,
Le souvenir déferle sur la plage.
Inlassablement,
Dès que le soir étend son voile sombre,
L’onde qui nous portait se retire dans l’ombre.
Parce que chaque minute, chaque seconde
est un supplice sans toi,
Que chaque jour que je survole
est un souvenir de toi,
Ô temps ! Fais renaître ce matin-là, quand,
Bonheur suprême, je me jetais dans tes bras.
Sous un voile d’embruns balayés par le vent,
Je sentais sur ma bouche vibrer ton souffle, ta voix,
Dans ta coupe buvais jusqu’à l’ivresse,
Et sur tes lèvres, goûtais le plus doux des nectars.
Instant magique
Où amour rythmait avec toujours.
Mon être avide de sensations
Découvrait ses tendres frissons
Quand sous la douce chaleur de tes lèvres,
Je sentis sourdre au fond de mon être,
La délicieuse sève de l’émoi.
Si aujourd’hui, mon regard étincelle,
C’est parce qu’une larme va naître.
Que n’étais-je Camille et toi Rodin ?
Quand, façonné par tes mains,
Tu aurais figé pour l’éternité,
Notre premier baiser.
( Rédigé par J.Peytavi
angel 04/04/2007 14:16
jyckie 04/04/2007 14:24
Louis 04/04/2007 09:25
jyckie 04/04/2007 10:27
Valerie 22/03/2007 22:41
marie-laure 22/03/2007 20:41
jyckie 22/03/2007 21:01
loralie 21/03/2007 21:38
jyckie 22/03/2007 09:15